Aujourd’hui, nous prenons la direction de notre prochain woofing. Après un réveil tout en douceur sur le port, nous prenons quelques instants pour refaire une santé à notre char d’assaut.
Quelques kilomètres avant notre arrivée à destination, nous prenons le temps d’une pause-café. En effet, contrairement aux fois précédentes, nous n’avons pas un bon pressentiment sur cette nouvelle expérience…
Cette fois-ci, nous ne l’avons pas choisi, c’est l’hôte elle-même qui a sollicité notre aide. Etant tous proches à cette période nous avons accepté volontiers. Pourtant, depuis, notre future hôte ne cesse de nous téléphoner pour on ne sait trop quelle raison…
Nous partons donc nous vous l’avouons avec quelques a priori mais rien de méchant.
A notre arrivée, celle-ci nous saute au cou en disant qu’elle adore la couleur du pull que porte Tiphaine… Ok… Cool !
Nous passerons la soirée à faire la connaissance de nos hôtes et découvrirons notre maison pour quelques jours dont la propreté, comme la personnalité de nos hôtes nous laissent perplexes. Mais nous nous refusons à tirer des conclusions hâtives, nous ne sommes pas là pour ça. D’autant plus, qu’ayant sur notre profil que nous aimions le sport, ils nous proposent de participer à une course qui se tient le lendemain en ville.
Rendez-vous est pris à 7h30 le lendemain matin.
Nous partagerons cette course avec notre hôte qui, feignant la veille de ne pas avoir le niveau, nous avoue finalement s’entrainer depuis quelques temps pour un semi-marathon ! Nous qui n’avons pas couru depuis quasiment 5 mois, la reprise promet d’être douloureuse. Nous bouclerons cependant le parcours en un temps honorable.
Au retour, après un rapide petit déjeuner, nous enchainons sur nos heures de travail. L’annonce promettait un rapport avec les animaux présents ici (chevaux, lapins, moutons…) nous serons finalement de défricher un terrain et un potager laissé à l’abandon. Qu’à cela ne tienne, le boulot, c’est le boulot !
Nous passerons donc plusieurs heures sous la pluie à faire de notre mieux pour en venir à bout.
Puis les jours passant, nous nous sommes aperçus que nous avions à faire à une matrone qui souhaitait contrôler aussi bien notre temps libre, que notre alimentation, que nos appels passés à notre famille mais aussi à un macho adepte des jouxtes verbales et sexistes. Il trouvera en Tiphaine le répondant qui le mouchera pour les jours suivants.
Ne souhaitant pas abandonner, nous prendrons la décision d’honorer les 4 jours prévus mais, le 3ème soir, nous décidons de mettre un terme aux heures passées à écouter le monologue d’une femme qui n’avait pas du tout envie que l’on ouvre la bouche. Offusquée, elle nous fera passer les pires moments jusqu’à notre départ : interdiction de se resservir à table, d’utiliser la machine à laver et bien d’autres…
Le dernier soir nous aurons le droit à une tarte garnie des restes des 3 derniers jours avec notre hôte assis en bout de table, nous regardant manger.
Le matin de notre départ, initialement prévu à 10 heure, elle décidera finalement à 8h24 que nous devrons être partis à 8h30. Pour nous, s’en est trop, l’amertume accumulée ces derniers jours éclatera exprimant à celle-ci ses 4 vérités.
Heureusement, nous avions anticipé ce scénario et avions préparé nos affaires la veille. Vous comprendrez que cette expérience aura été un coup dur pour nous.
Etre le témoin et la cible d’une méchanceté et mal placée surtout pour des gens qui entreprennent une démarche telle que le woofing est déstabilisant.
Point positif de cette épisode : il a confirmé notre désir de faire une pause avec le woofing. Nous éprouvons le besoin de ne plus être dépendants de qui que ce soit dans la suite de notre périple.
Ah oui, on oubliait, on a caressé des moutons domestiques !
Peut-être avons-nous fait la rencontre de la famille Adam’s version kiwi qui sait ?!
Gardez le moral les biquets, on a qu’une vie, peu importe si certains n’en n’ont pas conscience !