Aujourd’hui, nous entamons une longue période d’attente puisqu’avec les congés d’été, le prix du ferry a monté en flèche.

Nous avons regagné la petite ville de Nelson et en profitons pour rendre visite à notre hôtesse si particulière, celle-ci même qui habite une constellation de petites cabanes. Autour d’un déjeuner, nous échangeons sur les 2 mois écoulés et lui parlons de notre projet d’amélioration pour notre van. Elle nous annonce qu’elle doit s’absenter et qu’elle serait ravie que nous gardions sa propriété pendant son absence en échange de pouvoir bénéficier de son outillage. Rendez-vous est pris pour sans quelques jours.

L’amélioration en question concerne une certification qui a le vent en poupe ici : la certification self-contained. Bien plus politique que pratique, celle-ci atteste d’une autonomie matérielle en termes d’eau potable, de commodités et de récupération des eaux sales. S’ajoute à cela, une poubelle, un évier et un évent percé dans la carrosserie et bien d’autres fioritures dont nous nous serions bien passés !

Ici, les véhicules certifiés se revendent plus chers et bénéficient de places réservées pour la nuit, les épargnant de la menace du « freedom camping ».

Conscients de tout cela avant notre arrivée, nous avions par choix opté pour un véhicule non self-contained pour des questions de place, de prix et de liberté ! En effet, cette certification a plusieurs vitesses et tout ce que nous avons pu lire, voir et entendre à ce sujet révèle bien plus une manne financière pour le pays victime de son succès touristique. Il en découle des gens apeurés par l’achat d’un véhicule non-certifié et tout une psychose à laquelle nous allons, malgré nous, céder pour plus de sérénité dans la fin de notre périple. La décision étant prise, il ne reste plus qu’à trouver matériel et matériaux !

Ce n’est pas une mince affaire quand votre budget est serré ! Tout comme le gouvernement, les commerces cherchent à tirer avantage de cet engouement et les prix frisent souvent l’indécence. Nous écumerons les magasins de bricolage et de seconde main afin de trouver le système le plus adapté et le moins couteux. De la bidouille en abondance !

En parallèle, nous nous octroierons quelques moments de détente grâce aux températures estivales.

French touch : nous visionnerons en plein un chef d’œuvre du cinéma français, cher au cœur de Cédric : la Grande Vadrouille !

A très vite les biquets 

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