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Ce matin, la vue depuis notre fenêtre est digne des plus grands hôtels de luxe. En effet, la veille, dans un dernier effort, nous nous sommes installés au point de vue de « Kaiti » qui surplombe la baie et toute la ville de Gisborne.

Nous avons ainsi eu la chance de voir apparaitre sous nos yeux, le premier lever de soleil du monde ! (Souvenez-vous, cette ville avait connu son heure de gloire car elle a été la première à connaître l’an 2000). Cette baie est aussi connue comme celle qui a vu débarquer le Capitaine Cook qui n’est autre que celui qui cartographiera la Nouvelle-Zélande.

Malheureusement, notre détour de la veille ne nous permettra pas de nous éterniser. Nous avons 1 jour pour parcourir 250 km et y loger sur le chemin une petite randonnée de 2 heures que nous avons repéré un peu plus tôt. C’est donc après 1 heure de route que nous atteignons ce sentier de randonnée : « Onepoto caves ». Certainement l’une de nos préférés jusque-là, cette balade se dessine au cœur d’une forêt tropicale et d’une multitude de petites grottes. Nous aurons aussi droit à un cadeau auquel nous ne nous attendions pas : un point de vue imprenable sur le lac !

Comme d’habitude, nous avons à faire et nous récupérerons au volant de notre char, direction notre prochain woofing : Murupara.

Nous ne le savions pas encore mais nous allons vivre l’une de nos plus grosses galères depuis que nous sommes ici ! Cette dernière va de pair avec la découverte des célèbres « gravel road » (route de graviers) de Nouvelle-Zélande. En effet, aux routes serpentueuses que nous avions connu la veille, vont venir s’ajouter ces routes dont nous avions déjà beaucoup entendu parler et qui ne sont autres que des routes de terre (surtout de boue en ce moment) et de graviers où beaucoup de voyageurs nous ont raconté y avoir laissé un pneu…

Malheureusement pour nous, les kilomètres qui suivront ne nous feront pas de cadeaux.

Nous étions partis relativement confiants avec un peu plus de la moitié du plein qui nous permet habituellement de faire 300 km. Sauf que nous n’avions pas anticipé de tels dénivelés qui nous feront consommer bien plus qu’à l’accoutumé ! Bien sûr, sur notre chemin, aucune station essence ouverte après 18h ! Les 60 derniers kilomètres seront surement les pires de notre vie ! Il nous faudra 3 heures pour en voir le bout !

Impossible de faire ne serait-ce qu’une pause à part pour changer promptement de conducteur ! Imaginez-vous, en pleine nuit, perdu au milieu de nulle part, sur une route qui ressemble à s’y méprendre à la « route de la mort » de Bolivie, sous une pluie battante, des nids de poule à n’en plus finir, des vaches et des chevaux sauvages traversant la route à certains moments puis à d’autres, étreints par le vide à gauche et des éboulis sur notre droite qui viennent recouvrir une bonne partie de la route !

Heureusement, nous avions été bien inspirés 2 jours plus tôt, nous avions rempli un jerricane de 5 litres de gasoil qui nous permettra de venir à bout de ce parcours du combattant et de dormir en sécurité.

Par chance, pas d’enlisement ni de pneus crevés cette nuit-là, notre van mérite plus que jamais son titre de char d’assaut ! De notre côté, on doit vous avouer que nous avons connu pas mal de frayeurs mais il en faudra plus que cela pour décourager notre binôme ! Maintenant c’est repos bien mérité !

Bonne soirée les biquets ! 💞

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