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Aujourd’hui, la fin de notre périple en Nouvelle-Zélande n’a jamais été aussi proche. Et comme par peur des regrets, nous décidons de nous lancer le défi de vivre encore plus intensément chaque seconde de notre vie ici.

Cette parenthèse éphémère par le temps ne le sera pas dans nos mémoires et nous sommes les seuls à décider de cela, les seuls comme chacun, chaque jour de sa vie, à faire tout ce qui est en son possible afin de rendre chaque instant mémorable.

Quoi de mieux pour cela que l’ascension d’un volcan ? Et l’Île du Nord se prête à l’exercice puisqu’au Sud-Ouest, se trouve le mont Taranaki, un volcan au repos de 2518m d’altitude. Pour l’anecdote, c’est aussi l’un des volcans les plus « symétriques » au monde grâce à sa forme conique quasi-parfaite.

Son ascension est réputée très difficile principalement à cause des conditions météorologiques changeantes et de son dénivelé de 1,6 Kms. Et nous n’allons pas tarder à nous apercevoir que cette première ascension est plutôt audacieuse !

5h50 du matin, nous entamons notre randonnée avec les premières lueurs du soleil. Seuls au monde, nous savourons l’instant malgré un dénivelé déjà bien présent.  Sur les 5h de marche qu’il nous faudra pour atteindre le sommet, nous traverserons pentes sableuses, marches infinies et versants rocheux.

Nous rencontrerons les plus grandes difficultés dans les parties sableuses dont l’inclinaison est telle qu’elle ne laisse aucune adhérence sous vos semelles ! Les derniers kilomètres nous prendrons plusieurs heures, et pour cause, il ne s’agit plus de marche mais d’escalade. La paroi rocheuse qui se dresse devant nous n’en finit pas ! Pour ne rien arranger, un vent glacial se lève et vient nous fouetter le visage, les pierres se dérobent sous nos pieds et notre souffle se fait court.

Bientôt, nous atteignons le sommet qui n’est autre qu’un cratère immaculé d’un manteau de neige. Difficile d’imaginer que sous nos pieds sommeille un monstre de sève bouillante qui pourrait à tout moment entrer en éruption.

Comme chacun le sait, dans une ascension le sommet n’est que la moitié du trajet et la fatigue accumulée à la montée requière une vigilance accrue à la redescente. Pour autant, nous abattrons les kilomètres qui nous séparent du plancher des vaches dans un temps honorable. En tout, pause comprise, il nous aura fallu presque 8h de marche pour en venir à bout.

Plutôt fiers de notre exploit, nous tomberons de fatigue avant même d’avoir vu le soleil disparaître.

A très vite les biquets ! 

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1 Comment

  1. Philippe Badaire Reply

    Bravo cela rappele un peu notre periple reunionais de la Fournaise il y a 1mois et demi ….
    Au vu du temps passe et de votre condition physique, notre volcan semble etre une promenade de sante à cote de votre Taranaki. Bises et à tres bientot !!!

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