Aujourd’hui, un nouveau et long périple nous attend. Après plusieurs jours passés dans la ville très animée d’Auckland, nous achevons de boucler notre sac à dos. Il est 22h00 lorsque nous quittons notre désormais habituel AIRBNB. Les rues sont calmes, les volets fermés et les maisons endormies.

Aux premières lueurs du soleil, nous aurons définitivement quitté la Nouvelle-Zélande après 9 mois de découverte, d’aventure et de rebondissements.

Après un trajet en train, c’est toute la nuit que nous aurons pour repenser à tout cela puisque notre avion n’est qu’à 8h00 le lendemain matin. Nous passerons donc la nuit entassés dans une cage d’escalier avec tout notre barda dans l’espoir d’y trouver un peu de répit. C’était sans compter sur la lumière qui se déclenchait à chacun de nos mouvements ! Nuit blanche donc, mais au moins, nous ne risquons aucun retard imprévu !

Au petit matin, nous quittons le tarmac pour rejoindre notre prochaine destination : la Nouvelle-Calédonie.

Pourquoi cette destination vous direz-nous ? Car nous ne pouvions quitter l’Océanie sans visiter le territoire français le plus éloigné de la métropole !

Après seulement 3h00 de vol, nous en apercevons ses contours et déjà nous en sommes impressionnés. Outre ses terres verdoyantes, nous découvrons le lagon qui borde la ville de Nouméa. La barrière de corail qui le délimite fend le bleu profond d’un bleu cyan presqu’irréel. Un courant électrique nos traverse, mélange d’excitation et d’appréhension.

A vrai dire, nous sommes venus ici sur un coup de tête. Nous n’avons ni billet retour, ni plus de 2 nuits à l’abris et encore moins l’argent pour assumer le coût de la vie sur cette île.

Pour le moment, nous mettons de côté ces considérations car qui dit île, dit « tranquille » !  Et la tranquillité qui règne génère une telle décontraction que nous aurons le plus grand mal à nous orienter.

Grâce au décalage horaire, il n’est que midi quand nous arrivons et pourtant, tout est fermé ! Ni carte ni panneaux pour nous repérer. Nous montons un peu à la volée dans un bus direction le centre-ville. Nos sacs de 20Kg sur les genoux, la chaleur est étouffante et le bus bondé.

Après 1 heure de route défoncée, nous sommes parachutés en centre-ville sans parvenir à obtenir plus d’informations sur la mysticité de ces lignes de bus aléatoires…

Après quelques heures de galère, nous atteignons enfin notre logement ou nous pouvons enfin abandonner notre chargement.

Par chance, notre hôte rendra notre arrivée mémorable : bière calédonienne et coucher de soleil rouge feu, Calédonie, nous t’aimons déjà !

A très vite les biquets ! 

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