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Arc-en-ciel de couleurs 

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Nous voilà désormais totalement libres d’organiser la suite de notre voyage. Si nous ne regrettons rien de nos woofing, notre décision de cesser d’y recourir marque un tournant décisif dans notre périple.

Ce nouveau chapitre commencera avec le carnaval de Nelson. Une fête haute en couleurs où défilent toutes les écoles de la région. Poissons, tigres, papillons, mer, leur préoccupation principale est bien celle de l’environnement.

Les enfants donnent leur maximum afin que leur école soit élue par le jury. D’autres nous offrent une fervente démonstration du Haka.

Il s’en suit une multitude de petits concerts qui nous feront danser en pleine rue jusqu’à la tombée de la nuit (22h quoi…  ) que nous passerons sur parking non loin de là. Et oui, parfois nos lieux de villégiature sont beaucoup moins sexy !

Les jours suivants, nous les passerons en bord de plage ou à la librairie afin de coucher toutes nos aventures sur du papier.

Bientôt, nous nous lancerons à la découverte des coins plus reculés de l’île du sud.

A très vite les biquets ! 

Rire-chesse !

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Nous avons repris la route pour notre prochain woofing. Après notre mauvaise expérience, nous misons beaucoup sur cette nouvelle rencontre et nous ne serons cette fois pas déçus.

6 mois d’une aventure hors du commun !

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Voilà 6 mois que nous arpentons la Nouvelle-Zélande. Autant de longs mois que nous avons quitté notre famille, nos amis et nos boulots. 6 mois que la vie pour eux suit son cours loin de nous. Culpabilité qui pèse souvent sur nos épaules.

Avant tout cela, nous aurions difficilement imaginé la vie que nous avons aujourd’hui. Dépossédés de toutes richesse matérielle, notre vie tient aujourd’hui dans un sac de 60 litres.

Nous apprenons beaucoup sur nous même, sur les autres mais aussi et surtout à différencier ce qui est vraiment important de ce qui ne l’est pas.

Nous avons fait le choix de vivre la vie de « voyageurs pauvres ». Loin d’être une lubie, nous profitons de cette expérience pour nous recentrer sur l’essentiel.

Nous faisons volontiers l’impasse sur notre confort. Cela nous vaut certes des moments difficiles mais nous le savons, la victoire personnelle n’en sera que plus belle.

Nous mangeons à notre fin mais n’allons jamais au restaurant; nous sommes propres mais nous n’utilisons presque jamais de douche; nous dormons mais rarement sur nos deux oreilles; nous manquons parfois d’eau et ne trouvons pas de toilettes pendant parfois des journées entières; nous ne nous sommes rien acheté de neuf depuis notre arrivée et nos vêtements commencent à ressembler à des guenilles, guenilles que nous ne lavons qu’en de rares occasions…

Nous avons développé des astuces, accru notre courage et notre humilité. Nous le savons, nous apprendrons encore beaucoup dans les mois à venir.

Si nous ne sommes qu’à la moitié de notre périple, nous pensons bien évidemment régulièrement à notre retour. Nous avons de nouveaux projets professionnels et comptons bien poursuivre notre changement de direction.

Pour le moment, nous profitons d’être loin de tout pour nous défaire de toute activité de procrastination même si nous prenons toujours le temps de faire un tour sur internet ou de regarder un bon film.

Nous apprenons l’anglais, les capitales du monde, le ukulélé ou encore le skateboard. Tant de choses qui ne se seraient jamais glissées sur notre chemin.

Après 6 mois en Nouvelle-Zélande, nous avons le plaisir de vous annoncer…que notre horizon s’ouvre sur de nouvelles destinations dont la prochaine est prévue dans 1 mois. Nous vous en dirons bientôt plus. 😉

Côté fêtes de fin d’année, nous avons passé noël perdus dans les montagnes où les décors étaient tellement extraordinaires qu’ils nous ont aidé à oublier que nous étions loin de nos proches.

Pas de cadeaux de noël mais un tour d’hélicoptère afin d’honorer la 30aine de Cédric. Certainement LA grosse folie de notre séjour ici. 🎁

Nous profitons de ce petit billet pour remercier tous ceux qui nous suivent de près et nous soutiennent. Si nous avions peu de doutes vous concernant l’éloignement n’a fait que renforcer nos certitudes.

MERCI d’être là, merci à nos proches pour leur patience et tout leur amour.

Le meilleur pour cette nouvelle année qui commence les biquets 🐐💞

Bientôt nous rentrerons mais pas maintenant on doit encore s’évader ✌️

PS : Nous en profitons pour vous signaler que les publications à l’exception de celle-ci accusent vous vous en doutez d’un certain décalage par rapport à la réalité (pas loin de 2 mois). Ne soyez donc pas étonnés !

A bout de souffle !

Aujourd’hui, nous prenons la direction de notre prochain woofing. Après un réveil tout en douceur sur le port, nous prenons quelques instants pour refaire une santé à notre char d’assaut.

Quelques kilomètres avant notre arrivée à destination, nous prenons le temps d’une pause-café. En effet, contrairement aux fois précédentes, nous n’avons pas un bon pressentiment sur cette nouvelle expérience…

Cette fois-ci, nous ne l’avons pas choisi, c’est l’hôte elle-même qui a sollicité notre aide. Etant tous proches à cette période nous avons accepté volontiers. Pourtant, depuis, notre future hôte ne cesse de nous téléphoner pour on ne sait trop quelle raison…

Nous partons donc nous vous l’avouons avec quelques a priori mais rien de méchant.

A notre arrivée, celle-ci nous saute au cou en disant qu’elle adore la couleur du pull que porte Tiphaine… Ok… Cool ! 

Nous passerons la soirée à faire la connaissance de nos hôtes et découvrirons notre maison pour quelques jours dont la propreté, comme la personnalité de nos hôtes nous laissent perplexes. Mais nous nous refusons à tirer des conclusions hâtives, nous ne sommes pas là pour ça. D’autant plus, qu’ayant sur notre profil que nous aimions le sport, ils nous proposent de participer à une course qui se tient le lendemain en ville.

Rendez-vous est pris à 7h30 le lendemain matin.

Nous partagerons cette course avec notre hôte qui, feignant la veille de ne pas avoir le niveau, nous avoue finalement s’entrainer depuis quelques temps pour un semi-marathon ! Nous qui n’avons pas couru depuis quasiment 5 mois, la reprise promet d’être douloureuse. Nous bouclerons cependant le parcours en un temps honorable.

Au retour, après un rapide petit déjeuner, nous enchainons sur nos heures de travail. L’annonce promettait un rapport avec les animaux présents ici (chevaux, lapins, moutons…) nous serons finalement de défricher un terrain et un potager laissé à l’abandon. Qu’à cela ne tienne, le boulot, c’est le boulot !

Nous passerons donc plusieurs heures sous la pluie à faire de notre mieux pour en venir à bout.

Puis les jours passant, nous nous sommes aperçus que nous avions à faire à une matrone qui souhaitait contrôler aussi bien notre temps libre, que notre alimentation, que nos appels passés à notre famille mais aussi à un macho adepte des jouxtes verbales et sexistes. Il trouvera en Tiphaine le répondant qui le mouchera pour les jours suivants.

Ne souhaitant pas abandonner, nous prendrons la décision d’honorer les 4 jours prévus mais, le 3ème soir, nous décidons de mettre un terme aux heures passées à écouter le monologue d’une femme qui n’avait pas du tout envie que l’on ouvre la bouche. Offusquée, elle nous fera passer les pires moments jusqu’à notre départ : interdiction de se resservir à table, d’utiliser la machine à laver et bien d’autres…

Le dernier soir nous aurons le droit à une tarte garnie des restes des 3 derniers jours avec notre hôte assis en bout de table, nous regardant manger. 

Le matin de notre départ, initialement prévu à 10 heure, elle décidera finalement à 8h24 que nous devrons être partis à 8h30. Pour nous, s’en est trop, l’amertume accumulée ces derniers jours éclatera exprimant à celle-ci ses 4 vérités.

Heureusement, nous avions anticipé ce scénario et avions préparé nos affaires la veille. Vous comprendrez que cette expérience aura été un coup dur pour nous.

Etre le témoin et la cible d’une méchanceté et mal placée surtout pour des gens qui entreprennent une démarche telle que le woofing est déstabilisant.

Point positif de cette épisode : il a confirmé notre désir de faire une pause avec le woofing. Nous éprouvons le besoin de ne plus être dépendants de qui que ce soit dans la suite de notre périple.

Ah oui, on oubliait, on a caressé des moutons domestiques !

Peut-être avons-nous fait la rencontre de la famille Adam’s version kiwi qui sait ?!

Gardez le moral les biquets, on a qu’une vie, peu importe si certains n’en n’ont pas conscience ! 

A voiles ou à gasoil ? 

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Au réveil, le soleil a décidé d’être timide aujourd’hui. Nous décidons donc de reprendre la route en vue de notre prochain woofing. Encore une fois, nous revenons sur nos pas, direction Nelson.

20 miles lieux sous les montagnes

Après avoir passé une nuit au fond d’un chemin de sable, nous nous préparons tranquillement pour reprendre la route quand une vieille dame s’approche de nous pour mettre des mots sur le regard inquisiteur des riverains croisés jusque-là. Littéralement : « NO FREEDOM CAMPING », sous-entendu, nous n’avons rien à faire ici. C’était pourtant bien le seul endroit sans panneau d’interdiction que nous avions trouvé depuis de longs kilomètres !

Clair comme de l’eau de roche 

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Ce matin, nous nous réveillons tranquillement avec un petit déjeuner avec vue sur mer, les souvenirs de la veille encore bien présents dans nos têtes.

Comme chaque jour à son lot d’itinérance, nous reprenons la route de la « Golden bay ». Notre van nous le permettant, nous comptons bien explorer les coins les plus reculés !

Sur notre chemin, la petite ville de Takaka où nous nous arrêterons pour déjeuner. Peut être l’un des premiers déjeuner en plein air. 

La halte suivante se fera aux sources sacrées de « Waikoropupu », certainement la plus bleue qui nous a été donné de voir, nous vous laissons juger par vous-même !

Un peu plus loin, l’exercice d’élocution continu : nous voici rendus à « Whararïki beach », l’une des plus belles plages de Nouvelle-Zélande… Enfin il parait. En effet, au moment de notre visite, les bourrasques de vent étaient si fortes qu’il nous était impossible de marcher face au vent sous peine de garnir tous nos orifices d’une poignée de sable !

Assez différent de ce que nous attendions, la brume sableuse qui recouvrait le sol n’en n’était pas moins sublime. Nous nous contenterons de ça pour cette fois !

Nous regagnions donc notre van dans un paysage digne des plus grands tours de magie : exit la plage à perte de vue, 20 mètres plus loin dans les terres, nous voilà dans un décor typique de la terre du milieu. 

Sur le retour, nous ferons une halte pour admirer les falaises d’Etr… de Puponga avant de chercher un coin pour dormir.

Nous en sommes désormais convaincus, les paysages de l’île du sud ont beaucoup à offrir !

A très vite les biquets 

1 kilomètre à pied, ça use, ça use… 

Ce matin, nous nous levons avant le soleil afin de contempler ses premiers rayons qui transpercent le ciel très chargé. De retour pour le petit déjeuner, nous recevrons une visite étonnante d’un oiseau chapardeur nommé « weka » qui rodera autour de nos chaussures à espérer quelques miettes !

Peu après, nous nous lançons à l’assaut de la petite quinzaine de kilomètres qui nous sépare d’Anchorage, la baie sur laquelle nous prendrons le bateau qui nous ramènera à notre point de départ.

Chemin de sable fin, plage enchanteresse, forêt tropicale… A mi-chemin, nous découvrons l’un des points d’orgues de notre parcours : un point suspendu à plus de 47 mètres de haut.

Clou du spectacle, vous n’avez qu’à vous pencher pour admirer le balai des phoques qui se joue juste sous vos pieds. A la fois amusant et fascinant ! 

Libres et dans leur espace naturel, ils se chahutent, se câlinent et dansent dans une eau si cristalline qu’ils sembleraient presque voler. Un bon coup de pied aux fesses pour décoller nos yeux de ce spectacle, nous repartons sans plus trainer.

Le ciel se charge de plus en plus et nous n’échapperons pas à ce qui arrive. Par chance, nous arriverons juste à temps pour nous mettre à l’abri. Le retour, entassés dans la partie couverte du bateau sonnera beaucoup moins « croisière s’amuse » !

Nous retrouverons avec plaisir notre maison à roulettes après une bonne douche au camping d’à côté. 

A très vite les biquets