Aujourd’hui, avant de quitter la péninsule de l’Otago et la ville de Dunedin, nous faisons une halte sur la plage de « tunnel beach ». Cette plage battue par les vents est surplombée par une falaise herbeuse et rocheuse si haute que de son sommet, vous toisez les vagues qui déferlent, s’écrasent sur la roche et s’engouffrent dans des cavités béantes.
Avant de nous rendre à Dunedin, nous ferons une halte pour voir les célèbres « boulders », ces cailloux en forme de sphère. Puis notre prochain arrêt sera à « Shag point » où nous verrons quelques otaries à fourrure.
Encore une fois, aujourd’hui nous ne découvrons qu’au lever du jour les paysages qui nous entourent. En effet, nous ne sommes arrivés que tard la veille et ce matin, nous ne regrettons pas que l’obscurité de la nuit ait gardé le secret.
Ce matin, nous nous sommes levés tôt dans l’espoir de découvrir un lieu incontournable de l’île du sud sans ses hordes de touristes : le lac Tekapo.
Ce lac d’eau turquoise est gigantesque : 27 kilomètres de long, 6 kilomètres de large et 120 mètres de profondeur. Il niche au cœur des cimes encore enneigés des Alpes néozélandaises.
Nous prendrons donc un petit déjeuner avec vue sur le lac et nous profiterons du soleil pour faire un petit trek de 3 heures dans la partie la plus reculée du lac. De manière générale, nous n’explorerons les parties les plus touristiques du lac qu’en fin d’après-midi, tant les touristes chinois envahissent l’espace dans leur quête de la photo parfaite.
Nous découvrirons ainsi la petite chapelle perchée au milieu de champs de lupins : petite fleur tantôt rose, tantôt violette qui parachève la perfection de l’endroit.
Ce lieu sera encore l’un des plus beaux qui nous a été donné de voir mais cette fois encore, nous vous laisserons juger par vous-même.
Pour nous ce sera douche et coucher de soleil avant de reprendre la route.
A très vite les biquets ! 
Aujourd’hui, nous entamons la découverte de la moitié sud de l’île du sud. Nous nous rapprochons du pôle sud et malgré un temps plutôt sec, le mercure chute. Nous alternerons casquette et bonnet et dégainons une petite laine plus vite que notre ombre. Pour autant, nous nous dirigeons vers la partie la plus riche en matière de faune, de flore et de paysages.
Aujourd’hui et pour quelques jours, nous faisons étape dans l’une des villes les plus anglaises de la Nouvelle-Zélande. Si d’une manière générale, la culture en est très imprégnée, cette ancienne colonie de l’église d’Angleterre achève le tableau, en tout cas c’est ce que disent tous les guides à son sujet.
Loin d’être faux, c’est pourtant une toile assez différente qui dessinera sous nos yeux. En effet, Christchurch est désormais tristement connue pour ses nombreux tremblements de terre, le plus souvent dévastateurs. Le dernier en date est celui de novembre 2016 mais le plus meurtrier est celui de décembre 2011 qui fera 185 morts.
Il en résulte une ville avec un tout autre visage. L’architecture du plus pur style gothique n’est désormais que vestige. Les plus grands bâtiments ont laissé place à des terrains vagues, les parkings souterrains à des aquariums.
Mais à l’image de la ville de Napier que nous avons visité il y a quelque temps, Christchurch a pris le parti de rebâtir sa communauté en faisant de ces épisodes tragiques une force.
Les bâtiments détruits ont été rasés, les bâtiments historiques eux perdurent dans l’attente d’être restaurés. Les murs gris se parent de couleurs vives, fruit d’un art urbain qui redonne un peu d’éclat et de vie.
Un peu excentré du centre-ville, 185 chaises vides honorent la mémoire des disparus. Toutes recouvertes de blanc et pourtant toutes différentes, elles mettent en exergue le caractère unique de chaque vie perdue. Encore une fois, l’art est détourné et habilement utilisé à des fins de mémoire et de reconstruction, de quoi donner un second souffle.
Malgré cela, Christchurch est loin d’une reconstruction totale et vit malgré elle sous la menace d’un nouveau tremblement de terre. De notre point de vue d’habitants éphémères, il faut avouer que le charme de cette ville ne nous incitera pas à y rester très longtemps.
Nous passerons quelques jours à la bibliothèque de New Brigthon pour mettre à jour notre récit et passer quelques coups de fil (avantage des grandes villes : elles ont le wifi !).
Une visite au musée de la Royal air force nous fera découvrir les fleurons de l’aviation anglaise et américaine.
C’est ainsi que s’achèvera notre étape à Christchurch, le lendemain, nous reprendrons la route.
A très vite les biquets !
Après une nuit passée sur une route bruyante, nous reprenons la route avant le petit-déjeuner. En effet, nous nous engagerons sur une route sinueuse et relativement longue sur laquelle nous ne pourrons pas nous arrêter pour la nuit, pas de temps à perdre donc. Néanmoins, nous ne pourrons pas nous empêcher de nous arrêter dans quelques lieux remarquables.
Aujourd’hui, nous découvrons un autre lac que compte les célèbres lacs de Nelson. A la fois sensiblement identiques et tout autant différent, ce sera notre préféré des deux.
Embrassé par la forêt et surplombé par les montagnes, le décor a tout d’une carte postale. Penchez vous au-dessus de l’eau translucide et vous verrez onduler poissons et anguilles.
Un camping gratuit, étrangement vide jouxte ce lac. Il nous vient l’idée d’y passer la journée et pourquoi pas la nuit vu le cadre. C’était sans compter sur les mouches des sables qui se pressent par centaines sur nos fenêtres.
Après plusieurs heures de lutte, nous comprenons que malgré tous nos efforts, nous ne gagnerons pas cette bataille ! La chaleur ne nous permettra pas non plus de rester enfermés.
Un tour de clé et nous voilà repartis !
A très vite les biquets ! 🐐💞
Aujourd’hui, nous avons repris la route. Après quelques heures, nous décidons de faire un arrêt à l’un des célèbres lacs de Nelson qui sont sans doute de ceux qui sont les plus photographiés et nous comprenons pourquoi !